Les membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours constituent encore aujourd’hui près de la moitié de la population de la capitale de l’Utah.
La ville de Salt Lake City, capitale de l’État de l’Utah (USA), est connue pour avoir accueilli en 2002 les 19èmes Jeux Olympiques d’hiver. Et ce n’est pas un hasard si elle est aussi le siège de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours : ce sont les Mormons, membres de cette église, qui ont fondé la ville au XIXème siècle.
Le 24 juillet 1847, 148 colons mormons créent la ville et lui donnent alors le nom de Great Salt Lake City (la ville du grand lac salé). Ils sont menés par le chef de l’Église, Brigham Young et fuient les persécutions religieuses dont ils font alors l’objet.
Les fondateurs vont organiser la ville en lotissements autour du Temple. La population va rapidement s’accroître grâce à l‘afflux de nouveaux émigrants mormons, surtout originaires d’Europe. En 1852, la ville atteignait une population de 10 000 habitants.
En 1848, tout le territoire autour de Salt Lake City est cédé par le Mexique aux États-Unis pour devenir l’Utah. Mais il faudra attendre 1896, et l’abrogation (officiellement) de la polygamie par les Mormons pour que l’Utah adhère officiellement à l’Union, devenant ainsi le 45ème État.
Aujourd’hui, 45 % des près de 200 000 habitants de Salt Lake City sont des Mormons.